Chanson d'amour

Paroles : Aguila, Berthoux - Musique : Aguila
Crois-tu ne pas m'aimer si tu me hais
Quand on sait bien qu'à trop haïr on aime
Pourtant m'aimerais-tu si je t'aimais
L'orgueil engage à se tromper soi-même
Morne d'esprit
Je me traînais désœuvrée et souffrante
Quand je surpris
Mon valet embrassant une servante
Hors de ma vue serviteur imprudent
Hors de ma vue impudent
Qu'arrive-t-il
Pourquoi me suis-je emportée de la sorte
Mais quel péril
Agite en moi une rage aussi forte
Mon cœur ne souffre une telle effusion
Mon cœur plein de confusion

Crois-tu ne pas m'aimer si tu me hais
Quand on sait bien qu'à trop haïr on aime
Pourtant m'aimerais-tu si je t'aimais
L'orgueil engage à se tromper soi-même
Je dois chasser
Ce sentiment dans mon cœur qui m'oppresse
Et repousser
Ces transports indignes de ma noblesse
Cruels efforts qu'oublier ses regards
Serait-il déjà trop tard
Serait-ce amour
Ce sentiment qui m'essouffle et me grise
O point du jour
Hélas de ce valet je suis éprise
Mais de mon rang prisonnière je suis
L'aimer librement je ne puis
Crois-tu ne pas m'aimer si tu me hais
Quand on sait bien qu'à trop haïr on aime
Pourtant m'aimerais-tu si je t'aimais
L'orgueil engage à se tromper soi-même
Comment savoir
Si d'une même flamme il se consume
O fol espoir
De lire un jour des mots doux de sa plume
Mais je ne peux ni ne veux déclarer
Ce tendre amour ignoré
J'ai sacrifié
Ma vie à l'autel de la convenance
J'ai renvoyé
Cet homme qui me troublait l'existence
Ne parlez plus des plaisirs de l'amour
Ni de la beauté du jour
Crois-tu ne pas m'aimer si tu me hais
Quand on sait bien qu'à trop haïr on aime
Pourtant m'aimerais-tu si je t'aimais
L'orgueil engage à se tromper soi-même
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