La ballade du voyage vers Casa da Cabo

À Casa do Cabo, le paysage est beau.
L’air est pur, le ciel bleu, il fait chaud, c’est tranquille.
On est loin des remous et des bruits de la ville.
On sera bien, c’est sûr, à Casa do Cabo.

On a quitté Miño, pour toujours, ce matin,
Mais non sans avoir fait un passage à la foire
Où l’on fêtait, ce jour, des cebollas, la gloire !
En Galice, l’oignon parfume le patin.

Un ultime café chez ce cher vieux Vidal
Et nous voilà partis sur des routes désertes,
À traverser joyeux tant de collines vertes
Pour faire dans Lugo quelque arrêt pas banal.

Rue neuve, sur un mur, une belle inscription :
Vive le communisme ! Et je photographie
Claude devant ce tag. Souvenance palie
D’une époque perdue emplie de déception.

Et l’escale suivante est à Fonsagrada.
On se gare, un café, des courses nécessaires,
On repart à l’assaut de routes dromadaires.
Ça monte et ça descend : des routes russes, da !

Mais enfin, l’on arrive au lieu où nous créchons.
Alicia nous accueille avec un beau sourire.
Dans son décolleté, sa poitrine soupire.
Alicia, penche-toi qu’on mire tes nichons !

Casa da Cabo le 7 août 2005

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