La ballade de la vie à Miño

À la plage, aujourd’hui, la mer s’en est allée.
La barque du pêcheur se repose, affalée.
Il est tôt ; les baigneurs sont toujours endormis.
Dans les rues de Miño, rare est l’automobile.
En Galice, il faut dire, on se fait pas de bile.
Il est presque midi. Levé tard, c’est permis. Nous prenons un café, à l’ombre, à la terrasse.
Raisonnable est le prix : moins d’un euro la tasse.
Plus tard dans la journée, on boira des demis.
Inexorablement, la mer reprend sa place.
Tranquilles, les baigneurs dégustent quelque glace.
Et déjà son las tres. Manger tard, c’est permis.

En fin d’après-midi, nous ferons la baignade.
En coin, je guignerai la mamelle en balade.
Je prendrai des photos du large et des amis.
À la maison, rentré, je pondrai quelques strophes :
Paroles d’alcoolique et propos philosophes…
Il est minuit passé. Couché tard, c’est permis.

Miño, le 3 août 2005

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