La ballade de l'exaltation de la moule

Illa de Arousa, petit port de pêcheurs,
Ta fête de la moule est à mettre au pinacle.
Claude qui d’habitude aime bien la renâcle,
Claude en est médusé, de ces moules fraîcheurs.

De la moule par-ci, de la moule par-là,
     De la moule partout, cuite à toutes les sauces.
     Les organisateurs sont les rois du négoce :
     Le sympathique club de canoë d’Illa.

Sur le stand des tickets, le nécessaire est pris :
     Quelques morceaux de pain, du vin blanc, de la moule,
     Des sardines grillées…puis nous fendons la foule
     Récupérer nos plats dans la joie et les cris.

C’est joyeux, bon enfant, bruyant et familial.
     Ce que l’on mange est bon, ce que l’on boit s’accorde.
     Et les dieux de l’Olympe en leur miséricorde
     Nous offrent les rayons d’un soleil amical.

Sur le bout d’une table, on déguste en premier,
     Dans ce climat festif, les quatre plats de moules.
     Cette moule espagnole appétissante coule,
     Sans accroc ni soucis, seule dans le gosier.

Après vient la sardine et son parfum subtil.
     Sur la granda plancha, les bêtes sont grillées
     Au fur et à mesure…Les commandes pliées,
     On s’en va. Le parfum ne nous conviendrait-il ?

Chaque dimanche, on fait un repas délicieux :
     Mugardos, Ventorille et maintenant sur l’île.
     Chaque fois, par bonheur, nous sommes tombés pile.
     Des souvenirs de bouche, on n’a jamais fait mieux.